Le gaullisme se définit comme une action politique datant de 1944 à 1946 et de 1958 à 1969. Le gaullisme marquait les institutions de la cinquième république et à priori, il se démarque par diverses caractéristiques, dont l’indépendance nationale et la décolonisation. Il correspond également à la fin des diverses périodes chaudes liées à la guerre d’Algérie et à la réconciliation entre la France et l’Allemagne. À cette époque, le gaullisme est aussi synonyme du retour à équilibre sur les domaines économiques et financiers.
Le gaullisme n’est qu’un pragmatisme
Selon Charles de Gaulle, la vérité absolue n’est qu’un mythe. Ce sont les circonstances qui définissent les situations. Voilà pourquoi les héritiers de cette tendance ne prêtent aucune importance à son contenu idéologique. À titre d’exemple, selon Jacques Chirac, en janvier 1983, le gaullisme change avec le monde tout en restant une pensée pragmatique et non doctrinale. Alain Jupé, quant à lui, dans un colloque a signalé, en avril 1985, que le système gaulliste va bien de pair avec le pragmatisme. Tandis qu’Édouard Balladur a mis l’accent, en 1994, sur le fait que le gaullisme n’a rien à voir avec les idéologies et les systèmes.
Pour le père du gaullisme, Charles de Gaulle, il s’agit d’un système de volonté et de pensée qui procure plus de place à l’action.