En 1952, Charles de Gaulle, dans ses discours, voulait que chaque Français soit et restera gaulliste. Les Français réalisent-ils ce vœu ? En 1940, ils restaient pétainistes. À l’occasion de la célébration du soixante-dixième anniversaire en 2010, chaque Français s’intéressait à l’idée qu’un tel évènement est propice aux hommages sincères. D’ailleurs, cette occasion correspondait bel et bien au quarantième anniversaire de la mort du père du gaullisme.
Diverses tendances politiques sont tirées du principe du Général de Gaulle, notamment l’archéo-gaulliste, les gaulliens, le néo-gaulliste et les antigaullistes. Parmi les grands hommes qui se cachaient derrière le principe antigaullisme s’inséraient Max Gallo, Régis Debray et Jean-Pierre Chevènement. Selon les analystes politiques, le vrai gaullisme a rendu l’âme, en 2002, le moment où l’UMP est venu prendre la place du RPR à l’initiative de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin. Cette nouvelle Union ouvrait aussi ses portes à des centristes et libéraux. Le gaullisme n’était donc plus un repère, mais s’est transformé en doctrine.
Actuellement, des rares politiciens, comme Dominique de Villepin ou encore Michèle Alliot-Marie, continuent encore à croire au gaullisme. Toutefois, nombreux sont ceux qui le considèrent comment une référence obligatoire ou encore un simple ornement. D’autres le considèrent même comme une nostalgie…