L’avenir du gaullisme reste flou, une fois que Georges Pompidou est décédé en 1974. L’arrivée au trône du Premier ministre de Jacques Chirac en mai de la même année, son effort avec l’UDR face au mécontentement des « souverains » sept mois plus tard ainsi que leur mise à l’écart constituent les piliers du gaullisme. Son avenir a été défini par la mésentente entre Valéry Giscard d’Estaing et son chef de gouvernement, la décision du Premier ministre de l’époque à démissionner en août 1976, ainsi que la réforme au niveau de l’UDR la même année pour devenir RPR ou Rassemblement pour la République. À noter que ce parti reformé avait pour ambition de soutenir l’ancien président Jacques Chirac.
L’histoire du gaullisme ne peut pas se séparer du long parcours de cet ancien chef d’État ainsi que les réussites et les échecs qu’il a connus. Aux problèmes auxquels il affrontait, s’ajoutent encore diverses crises qui sont liées de près ou de loin avec le néo-gaulliste. Le gaullisme absolu, même s’il restait flou, se traduit à coup sûr par le triomphe à couper le souffle du Président Jacques Chirac en 1995. Il était encore réélu en tant que Chef d’État en 2002. Cette réussite spectaculaire était encore marquée par une majorité aux votes législatifs…