La période d’après-gaulliste a vu le jour le 05 décembre 1965. À l’époque, le Général de Gaulle a été soumis au ballottage lord de l’élection présidentielle. Cette date n’indique pas le début du vrai après-gaulliste. Elle marque la fin du gaullisme. Les assises de l’UNR UDT se sont consacrées à l’évolution de ce nouveau principe, dès les élections législatives de mars 1967.
Les participants de la réunion à Lille se sont dialogués sur la formation d’un parti majoritaire à partir d’une majorité parlementaire. Or, le sujet n’a rien d’urgence ni d’obligation. Ayant pu rencontrer un vrai succès, les assises présentent ainsi un atout majeur dans le cadre de l’application de l’après-gaullisme. Elles devaient, toutefois, soumettre aux indications du Général de Gaulle. À titre de rappel, en octobre 1958, le père du gaullisme ne voulait pas que son nom soit évoqué, et cela, même en tant qu’adjectif.
Pour la période entre novembre 1962 et mars 1967, il encourageait les électeurs à voter pour le oui, c’est-à-dire pour la « République nouvelle ». Puis, en novembre 1967, il incitait les participants aux assises à Lille à honorer les fruits de leurs efforts, sans négliger les conditions susceptibles d’affecter les conceptions et inspirations du gaullisme.