La philosophie gaulliste est fondée sur deux piliers bien précis, dont la volonté à contrer le fatalisme et l’action pour combattre l’attentisme. Certains gaullistes gardent encore en tête ces deux bases, dont la volonté et l’action. Ils ont ainsi tendance à ignorer complètement le contenu idéologique de cette attitude. Nicolas Sarkozy, en 2008, a même donné son avis en insistant que le gaullisme est loin d’être une idéologie ni d’une religion. Selon lui, le général de Gaulle ne souhaitait jamais que sa pensée soumette à une doctrine rigide. Le gaullisme est alors basé sur la lutte contre la fatalité.
Charles de Gaulle mettait en relief les trois fondements de la pensée gaulliste sur les cartes du RPF. Ces idées du gaullisme restent à la fois claires et explicites : maintien de l’indépendance nationale, progrès social et constitution de Bayeux. Ce dernier a été évoqué lors de son discours du 16 juin 1946. Il inclut également la Constitution de la cinquième République.
En tout, le pragmatisme gaulliste ne désigne pas une idéologie proprement dite. Selon les situations, il peut se transformer en un pragmatisme du choix des moyens. Les adhérents étaient tenus de s’engager à l’action menée à l’initiative du père du gaullisme, en vue du maintien de l’indépendance nationale.