Non, le gaullisme ne se traduit pas par le désir de revivre l’époque de son créateur, le général de Gaulle. Il s’agit d’une vision qui peut bel et bien se conformer à la modernité ainsi qu’aux problématiques dans l’Hexagone. Toutefois, il faut noter qu’il est fondé sur des principes forts. Sans les convictions propres à cette doctrine, une personne ne peut pas réclamer être un héritier de cet héritage.
Le gaullisme est loin d’être un pragmatisme qui est accessible à tous. Il désigne une idée de la France qui est basée surtout sur quatre principaux piliers. Le premier pilier se résume par l’indépendance nationale qui doit être en phase avec la souveraineté populaire. Il évoque ainsi le plein droit de la population.
Le second pilier se définit par un état fort et sous la direction d’un homme fort. Le père du gaulliste ne jurait ainsi que sur des institutions qui prêtent plus d’importance au Président de la République. Il veut ainsi en finir avec le simple inaugurateur de la troisième ou encore de la quatrième république. Il souhaite qu’il devienne le vrai chef de l’État dont le principal rôle consiste à assurer l’arbitrage de tous les partis.
Le troisième pilier se base sur la participation gaullienne. La quatrième base du gaullisme, quant à elle, concerne le positionnement politique. En effet, il n’appartient ni à la gauche ni à la droite.