Lors de la célébration du quarantième anniversaire de la mort du père du gaullisme, en novembre 2017, Jean-Marie Dedeyan, vice-président de la Fondation Charles de Gaulle, donne ses points de vue sur le gaullisme d’aujourd’hui. À noter que l’événement a été organisé à l’initiative de La Fondation et avait eu lieu à Colombey-les-Deux-Eglises, tout près de la Croix de Lorraine. Les cérémonies coïncidaient avec le cinquantième anniversaire de Konrad Adenauer ainsi que les 75 ans de la guerre de Bir Hakeim et de la fondation de l’escadron Normandie-Niemen.
Un fait historique et non une doctrine
Le gaullisme est loin d’être une doctrine. Il s’agit d’un fait historique. Il relate, en effet, l’histoire d’un homme ainsi que de ses alliés qui n’acceptent pas facilement la défaire datant de 1940. Ils ne se montraient pas du tout d’accord avec le régime de Vichy et s’apprêtaient à combattre à tout prix.
Selon de Gaulle, l’idée consiste à défendre certain point de vue de la France qui est chargée de nombreux siècles d’histoire. Le père du gaullisme privilégiait également la constitution de la souveraineté, le combat contre l’asservissement et la liberté d’écrire sa propre historique.
Le gaullisme n’a aussi rien avoir avec la religion et l’idéologie. Il se définit comme une approche basée sur les réalités historiques, géographiques, démographiques, philosophiques et culturelles.