Les membres de la droite ont hâte de célébrer la quarante-cinquième année de la mort du Général de Gaulle. Mais, pour sa part, Nadine Morano, continue toujours à reprocher la tromperie du gaullisme qui ne date pas d’hier.
À titre de rappel, c’était le 27 septembre 1973 qu’une conférence de presse a eu lieu à l’Élysée à l’initiative de Georges Pompidou. Le premier jour de cette année-là, le Royaume-Uni s’est inscrit dans la CEE. En effet, d’après certains gaullistes, la participation du RU dans ce domaine est bel et bien le synonyme de la recherche d’une réelle rupture avec le gaullisme. Ils ont critiqué le fait que Pompidou a été considéré comme le successeur du grand homme. Selon ses dires, Pompidou est loin d’être celui qui suit à la meilleure manière les « leçons de gaullisme ».
Il y a déjà de nombreuses années, De Gaulle n’est plus ! Mais, en réalité, l’héritage n’est qu’une source de problèmes pour la droite française. Valéry Giscard d’Estaing, non gaulliste, a été élu, en 1974. Pourtant, le premier ministre, Jacques Chirac, était gaulliste. Les gaullistes n’apprécient pas du tout la cohabitation avec la droite libérale.
En décembre 1976, Chirac a décidé de quitter le gouvernement pour donner naissance au RPR…