Jacques Chirac se montrait toujours d’accord sur la position d’Élisabeth II durant ses deux mandats. Pourtant, pendant un certain moment, il a reçu le soutien de Simone Veil lors du vote de la loi concernant l’IVG. En 1981, il participait massivement à la prise de la mesure liée à l’éradication de la peine de mort.
Dès son arrivée au trône, le Président prêtait plus d’importance à la déclaration au Vel d’Hiv. En plus de ce programme d’urgence climatique, il n’a pas non plus omis le cas de l’Irak, en 2003 et l’alignement irresponsable relatif aux délires américains.
L’héritier politique du gaullisme était armé de plusieurs qualités pour assurer la fonction présidentielle dans les meilleures conditions. Jacques Chirac était un homme purement politique et ne doit être analysé que sur ce domaine. Il y avait un moment où il jouait le rôle d’un prophète en prédisant l’existence d’une « fracture sociale » dans l’Hexagone.
Certains membres de la gauche le considéraient ainsi comme un partisan de Lionel Jospin qui n’arrive même pas à procéder avec efficacité à l’inventaire du mitterrandisme. Il avait également reçu des critiques négatifs liés à son incapacité à donner une autre solution que la social-démocratie devenue néolibéralisme.