L’histoire de l’après-gaullisme date du 5 décembre 1965 avec le nouveau tour de scrutin auquel le Général de Gaulle devait participer. À compter de cette date, le gaullisme n’est plus, même s’il ne s’agit pas encore d’une vraie période après de Gaulle. Mais l’évolution mise au point à l’issue des assises de l’U.N.R.-U.D.T. a encore été accélérée par les élections législatives datant de mars 1967.
Les assises de Lille, quant à elles, bénéficiaient d’une bonne position envers le principe de l’après-gaulliste, une place que René Capitant et Louis Vallon critiquent en le considérant comme le fruit d’une préparation subite. Pour sa part, M. Georges Pompidou met l’accent sur une idée née concernant le général de Gaulle et non de l’après-gaullisme. Des débats ont ainsi lieu, mais ils constituent une preuve irréfutable de la liberté de mouvement.
Ils sont généralement basés sur l’attachement que les adhérents prêtent au père du gaullisme. Toutefois, une chose est sûre : l’importante présence de la perspective se constate à travers l’importance que l’on prête au point de vue du Général de Gaulle.
À titre de rappel, en octobre 1958, le père du gaullisme ne voulait pas que son nom soit utilisé, et ce, même en partie.