La droite n’arrivait plus à garder sa vraie identité, après 1945. La France se lançait dans une vraie marginalité politique en 1962. À compter des années 1980, les partisans de droite se sont divisés, ce qui donnait lieu à la liquidation de la culture gaulliste.
Le pacte avec le Front national ou FN
En 1998, de nombreux adhérents de l’Union pour la Démocratie Française ou UDF choisissaient d’accepter le pacte avec le FN, une partie sous la direction de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Mégret. Charles Millon, ex-ministre de la Défense et mari de Chantal Delsol, une intellectuelle, avait opté pour la même voie en signant un accord politique avec les élus FN. De leur côté, François Léotard et Philippe Séguin ne parvenaient à aucun terrain d’entente sur l’application des alliances sur certaines régions.
Le gaullisme face à des ambigüités en 1958
Les gaullistes comptaient sur le soutien des Indépendants, en 1958. Ils ne faisaient pas partie de la gauche. Pourtant, le pays se trouvait entre les positions gaullistes-antigaullistes. L’Union pour la Nouvelle République ou UNR, constituant le gaullisme de l’époque, s’associait donc avec les Indépendants. Ils restaient deux tendances qui ne voulaient pas faire partie de droite où les discordes ne sont pas rares.