Plusieurs années après l’arrivée de la figure condescendante du général de Gaulle au sein de la droite française, l’on se pose tant de questions, non seulement sur sa position, mais surtout son rôle. Est-ce que le gaullisme est encore considéré comme une référence obligatoire ? Quelle est sa vraie place selon les points de vue de chacun des membres de ce parti ?
À l’époque où les débats avec les primaires atteignaient leur paroxysme, la doctrine qui est née de l’initiative de de Gaulle faisait bel et bien partie intégrante de la droite. Elle était même présente partout, même au sein des peuples non-républicains. Elle envahissait, bien évidemment, tous les coins allant du centre jusqu’à l’extrême droite, sans oublier Nadine Morano et ses partisans.
Pour rencontrer la réussite, tout commerce politique a souvent recours au gaullisme sous toutes ses formes. Ce qui n’est, toutefois, pas le cas pour les primaires : aucun candidat ne veut entendre parler de ladite doctrine. Ils ne s’intéressent pas non plus ni à ses idées ni à ses préceptes.
Quand il s’agit de l’héritage proprement dit, les membres de la droite ne parvenaient guère à un terrain d’entente, et ce, depuis très longtemps. Ce problème était même l’origine de la dispute entre Jacques Chirac et Jacques-Delmas dans les années 1970.